Revue SBR Revue Décembre 2015
N° 23/2

sommaire

• Editorial par M. Rotenberg
• Hyperpropulseurs – Mode d’emploi par X. Dessales-Quentin
• Étude prospective sur 127 canines incluses maxillaires : durée de traitement et caractérisation de la population par A. Benhamou Giuly
• Intégrer le LEAN responsable dans son cabinet. par F. Pourrat
• Le flux numérique et un cône beam, pourquoi faire ? par P. Azoulay
• Psycho-physiologie de la douleur, circonstances aggravantes. par M.G. Choukroun

Hyperpropulseurs Mode d’emploi par X. DESSALES-QUENTIN

Cet article a pour but de montrer que la correction d’une rétrognathie mandibulaire peut
être réalisée aisément en un temps réduit avec des moyens peu invasifs.

Il détaille une procédure utilisée depuis près de vingt cinq ans et qui a fait ses preuves tout
au long de ces années.
En plus de quelques réflexions personnelles sur son mode d’action, il montrera qu’il peut
être également utilisé chez l’adulte avec des résultats probants.

Étude prospective sur 127 canines incluses maxillaires : durée de traitement et caractérisation de la population par A. Benhamou Giuly
Notre étude multicentrique longitudinale prospective, menée sur 26 mois dont 12 mois
d’inclusion, s’est attachée dans un premier temps à caractériser l’échantillon, puis à tenter
d’établir une corrélation entre la position initiale d’une canine incluse maxillaire et la durée
du traitement pour sa mise en place sur l’arcade.
Le protocole, s’appuyant sur la littérature, a concerné 101 patients, soit 127 canines. L’étude débute le jour de l’exposition chirurgicale de la canine et prend fi n lors de sa prise en charge dans un arc rectangulaire.
Les résultats montrent l’existence d’un dimorphisme sexuel et une prédominance de l’inclusion unilatérale. La mesure de l’angle alpha entre l’incisive latérale et la canine étudiée, oriente la durée de traitement qui varie en moyenne de 12 à 14 mois.

Intégrer le LEAN responsable dans son cabinet. par F. Pourrat
Dans notre vie professionnelle, nous nous confrontons de plus en plus à des règlements, des notifications de plus en plus contraignantes. Le monde de la démarche qualité nous permet d’intégrer cela dans notre quotidien de manière fluide. Nous nous confrontons aussi de plus en plus à des obligations et des conflits avec notre personnel ; c’est la
démarche « Investors in people » qui peut nous aider à nous améliorer
en tant que manager. L’autre démarche que nous voulons vous proposer est le LEAN responsable, démarche qui permet d’améliorer à la fois la démarche qualité, les ressources humaines et la gestion des flux des processus.

Le flux numérique et un cône beam, pourquoi faire ? par P. Azoulay
L’imagerie 3D a fait une entrée fracassante dans les cabinets dentaires durant ces dernières années. C’est devenu un outil indispensable de diagnostic et de plans de traitement comme également le meilleur moyen de vérification de ces traitements,
en particuliers pour l’endodontie, la parodontologie et l’implantologie.
Dans le domaine de l’orthodontie, c’est évidemment encore plus le cas. C’est ce que nous allons développer.

Psycho-physiologie de la douleur, circonstances aggravantes. par M.G. Choukroun
L’article du précédent numéro visait à introduire auprès des professionnels de santé que sont les orthodontistes, la notion de gestion de la souffrance. La médecine s’est orientée, historiquement, sur les apports de l’anatomie et de la physiologie, pour aborder la problématique de la douleur. Mais certains auteurs nous rappellent que cette approche est réductionniste (BALINT, FREUD), nous avons proposé de nommer cette thérapeutique « l’algothérapie » pour des raisons étymologiques. La douleur implique par ailleurs un rapport à la souffrance, qui ne peut échapper au médecin. Une autre approche très intéressante que nous voudrions parcourir dans cet article est de rechercher quels sont les facteurs qui aggravent la douleur, afin de déduire certaines actions thérapeutiques efficaces. Une méthodologie classique en médecine, consiste à explorer le pathologique pour en déduire le normal. Ce fut la démarche de ANGLE qui nous a permis de déterminer les clés de l’occlusion normale en étudiant les malocclusions.